Recueil publié avec le concours
de l’Union Européenne
ISBN 978-2-9545618-0-6
Dépôt légal septembre 2013
124 pages
155 x 215 mm
267 gr
13 euros
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Du danger et du délice
de publier un ouvrage bilingue
Proposer différentes découpes de la réalité et des bribes
de deux mondes d’univers si proches et si distants.
Trouver ainsi des significations nouvelles, enrichir
la pensée, révéler l’autrui à travers la subjectivité de chaque traducteur.
Élargir l’horizon d’un échantillon de nation
par quelques échantillons de discours, parce qu’il
n’existe pas de langue idéale.
Scruter au passage soi-même et l’autre à travers la confrontation.
Tenter l’exégèse du texte et aboutir à une compréhension culturelle,
ou pas.
Parce que l’autre c’est nous.
Et chaque texte traduit porte en soi un nouveau monde.
Parce que même la langue maternelle est étrangère.
Parce que la langue fraternelle peut devenir Patrie.
Le tupi or not tupi d’Oswald de Andrade n’est pas has been.
L’humain a la possibilité de s’imprégner de l’autre sans perdre sa noblesse.
ανθρωποςφαγία,
antropophagie, antropofagia
et chaque humain est hybride à son tour.
La peur d’accepter le danger face à une possible et irréductible défectibilité,
parce que traduire c’est trahir ?
traduttore, traditore
Mais l’étranger c’est nous
et la curiosité est une qualité
et l’humain dit parfois les mêmes choses dans chaque coin du monde,
peut-être le langage vient avant tout.
Est-il, le texte de départ, la Muse du traducteur ?
Une langue ne cessera jamais de renaître.
Un traducteur peut aussi être fidèle en liberté ;
et si la fidélité varie selon l’époque, quelle est notre époque ?
Parce que Benjamin, Berman, Ricœur, entre autres, ont évoqué tout cela.
Parce que le mot est visuel
parce que l’image est langage
voici ce recueil
fruit d’une envie maximale de partage
à la recherche d’une simple compréhension.
Luana Azzolin